28 – Finitions or pour les connecteurs/fingers (dorure galvanique)

Une dorure galvanique est toujours utilisée lorsque les contacts sont soumis à une charge mécanique. Il peut s'agir de contacts enfichables (par example cartes enfichables pour ordinateurs) ou de connecteurs pour contacts de commutation. Une dorure galvanique est plus résistante à l'abrasion, car l'épaisseur et la dureté de la couche sont plus élevées que pour une dorure chimique. La dorure chimique sert de couche de protection pour la couche de nickel sous-jacente et n'a qu'une épaisseur d'environ 0,05 µm. Une dorure galvanique a une épaisseur de couche minimale de ≧ 0,8 µm.

Pour dorer galvaniquement des connecteurs ou des pastilles, il faut une ligne dite auxiliaire qui relie électriquement les contacts à l'extérieur. Alternativement, les contacts correspondants peuvent être dorés avant le processus de gravure. Dans ce cas, aucune ligne auxiliaire n'est nécessaire, car l'utilité de production présente encore une couche de cuivre sur toute sa surface. Les surfaces dorées servent aussi plus tard de résistance à la gravure. Inconvénient : ce processus est plus coûteux et n'est utilisé que dans des cas particuliers. De plus, il peut entraîner une corrosion sous-jacente des contacts dorés.

Fig. 1 – Connecteur en or
Ici, la rangée de contacts n'a pas encore été chanfreinée (biseautée).
Les lignes auxiliaires ainsi que la barre omnibus située en dessous sont bien visibles.

Fig. 2 et 3 – Connecteurs dorés chanfreinés Dans le cas des connecteurs chanfreinés, les lignes auxiliaires sont presque enlevées jusqu'aux contacts, selon l'inclinaison et le dégagement du chanfrein. Les raccordements de contacts en retrait posent un problème particulier. Ils ne doivent pas être raccordés avec les lignes auxiliaires vers le bas, car ils ne doivent établir le contact que plus tard, lors de l'insertion.

Pour connecter des contacts retirés, il existe 3 possibilités : 1. les contacts sont sortis du circuit imprimé par des pistes supplémentaires à un autre endroit et sont séparés plus tard lors de l'usinage du contour (Fig. 4 et 5). 2. les lignes auxiliaires sont éliminées mécaniquement par un fraisage sur l'axe Z. Le problème est qu'il peut en résulter des copeaux de cuivre et des arêtes. 3. Une étape intermédiaire supplémentaire permet d'éliminer les lignes auxiliaires lors du processus de gravure.

Dans la mesure du possible, il est préférable de choisir la version 1, car elle ne nécessite pas de travail supplémentaire. Toutefois, il faut déjà tenir compte des pistes conductrices correspondantes dans le layout.

S'il n'est pas possible d'orienter les connexions des contacts vers l'extérieur, on utilise la troisième méthode. Elle est certes plus complexe et donc plus chère, mais elle garantit une terminaison propre des contacts.

Fig. 6 (à droite)
Contacts avant et après l'élimination des lignes auxiliaires